Que faire face à un jeune qui s’enferme dans sa chambre, passe son temps sur Internet et s’isole du monde pendant plusieurs mois, voire années ? Qu’est-ce que ce phénomène : une conduite nouvelle, un trouble psychiatrique ou une réponse rebelle à la société ? L’autrice interroge ici toutes les dimensions de ce comportement adolescent en rupture avec le rythme familial et social, qui perdure souvent à l’âge adulte, situation de claustration qui a emprunté au japonais le nom de hikikomori.
S’il touche mondialement les jeunes adultes, le retrait social est souvent méconnu des intervenants médicosociaux, et les parents, marqués par la honte, tardent à demander de l’aide. Pourtant, des perspectives s’ouvrent pour des prises en charge globales auxquelles le noyau familial doit être associé afin de soutenir le rôle des parents et réparer l’isolement du jeune et de la famille.
Le retrait social n’est pas une pathologie mais, quand il devient sévère ou quand il est assorti de troubles, il nécessite un accompagnement.
L’ouvrage s’adresse aux professionnels qui ont besoin de clés pour l’évaluation de la situation du jeune et recherchent des solutions multidisciplinaires et intégratives.
Du côté des familles, l’ouvrage permet de repérer les signes d’alerte, de comprendre les mécanismes du comportement et la souffrance de tous et ce, dans le but de les encourager à engager des démarches.
Psychiatre et pédopsychiatre, Marie-Jeanne Guedj Bourdiau est une pionnière dans l’étude du phénomène hikikomori. Elle est présidente de l’association AFHIKI qui fédère les professionnels des secteurs sanitaires, sociaux et éducatifs participant à l’accompagnement des personnes souffrant de situations hikikomori, ainsi que les familles et les jeunes concernés.
https://www.jle.com/fr/revues/ipe/e-docs/selection_de_livres_352052/article.phtml
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